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- La promotion de nouveaux talents
- L'abolition des frontières et la promotion de la diversité culturelle en provoquant des étincelles par le choc des cultures

Elle est soutenue par l'association "Prospérer Ensemble"

Christophe Hénocq

Textes Auteur / Parolier

Amour en fuite

Fleuve tranquille, comme ta vie est romancée
D’orgueils et de passions déraisonnées
Recel d’intolérables cruautés
Un dimanche de noce, nos belles fiançailles
Aux sentiments des sentiers de la gloire
Sans préjugés que la rivière écaille
Terrasseront nos invasions barbares

Qu’un long baiser sur la toile
Crève l’écran en pleine lumière
Et sur la piste aux étoiles
Cueille la rose pourpre du Caire

Un homme et une femme prennent l’amour en fuite
À Paris partagent un dernier tango
Qu’autant les porte le vent d’Aphrodite
Le train de minuit, le dernier métro

Qu’un long baiser sur la toile
Crève l’écran en pleine lumière
Et sur la piste aux étoiles
Cueille la rose pourpre du Caire

Oranges machinales des jours et des lunes
Au caniveau des larmes du soleil
Out of Africa, au creux des dunes
Notre dolce vita sera rebelle
Homme tranquille, qu’elle est verte la vallée
Qui brille au soleil des femmes d’à côté
Parle avec elles du silence des années

Qu’un long baiser sur la toile
Crève l’écran en pleine lumière
Et sur la piste aux étoiles
Cueille la rose pourpre du Caire

© Christophe Hénocq

Cimetière des éléphants

Coulées de sueur, chaleur torride
Griffures sanglantes sur mon dos nu
Je pénètre cette jungle humide
Ou règnent les Dieux de ma tribu

Tam-tam vaudou qui va et vient
Et souffle rauque sur ma nuque tiède
Un prédateur cambre les reins
Prêt a bondir, les muscles raides

Toison frisée, noire des guerriers
Qui dansent en transe dans la moiteur
Aiguillonné par mille sagaies
Je pousse un cri de singe hurleur

Fleurs écarlates, plantes carnivores
Qui s'insinuent entre mes cuisses
Qui sucent ma sève, aspirent mon corps
Livré pour elles en sacrifice

Geyser brûlant, jaillit du roc
Mon corps s'écroule dans les ossements
Et les carcasses qui se disloquent
Dans le cimetière des éléphants

© Christophe Hénocq


Pour chats échaudés

Qu’un chat
Se cache à l’eau,
Chaud le chat
Qui s’attache à la chatte
Fil à la patte au fil de l’eau

Qu’émoustillé, se mouille
Ce peu loquace cachalot
Qui bien que cool dans la flotte
Seul, sans chapeau, se rouille
(Belle occase quant aux menottes)

Que ce cas là mine notre matou
Minet mâtiné de Satan satiné
Peu enclin dans l’eau quant aux câlins doux
Car chacun sait qu’un chat craint l’eau

Que ce grand échalas
Ce quelconque escogriffe déconfit
Dans sa marre se dégonfle
Ex-élégant chat
Corseté de queue de pie

Bien que ce cas nous épate
Surpris de ce chat maté
Et de la mine aquatique d’acrobate
Rendant l’allure ce chat ballot

Quoi de plus naturel, au total
Tant cet immobile félin mâle
En son équivoque et peu adéquate posture
D’une autre nature bien d’autre chats évoque
Dont un jour la raison fit la mâle
Face au clinquant du charme et de la fourrure

© Christophe Hénocq


LES NOIRS ET LES ARABES
(Inspiré de « LES DINGUES ET LES PAUMÉS », d’Hubert-Félix Thiéfaine)

Les noirs et les arabes jonglent avec leurs papiers
Prisonniers d’une bouteille qui dérive à l’amer
Quand cartes et territoires ne cessent de dériver
Jusqu’à les rejeter au large de nos estuaires

Et nos aéroports se transforment en bunkers
Pour mieux nous protéger des invasions barbares
Qui s’offrent des voyages et remplissent les charters
Venant semer leurs beurs dans nos tâches de pinard

Les noirs et les arabes se trainent chez les Condés
Quand les gardiens d’l’aspect fantasment sur leurs passeports
Et grâce aux rottweilers qui gardent leurs cités
Piochent leur identité dans la boîte des pandores

Venus chez Montesquieu ils crèchent chez Thénardier
Quand La maréchaussée emballe dans les écoles
Pour la grande fête du jour d’la saint diversité
Bien séparer l’ivraie du grain, le sang du sol

Les noirs et les arabes poussent où ils ont germé
Et s’font tirer l’portrait par tous les quotidiens
Ils sont issus des quatre coins d’une même pensée
Caser leurs rejetons chez les dealers du coin

Ils trouvent officiellement leur place dans les rapports
Car sur leurs chromosomes sont gravées des frontières
Assis comme avec eux entre deux sièges dans les transports
J’attends qu’ le contrôleur m’indique la prochaine Terre

© Christophe Hénocq


Magie noire

Le silence glissait sur les dalles humides
Et le carrosse doré semblait évoluer
Entre deux haies lumineuses de sylphides
Vers quelque lieu ensorcelé
La pleine lune se reflétait dans le champagne
Eblouissant les vampires qui battaient la campagne

Elle m'est apparue
Sous une pluie d'étoiles
Voile noir sur sa peau nue
Dans la lumière sidérale

Des mains se tendaient hors des marécages
Comme une haie d'honneur, formant un sillage
Les torches dessinaient des figures païennes
En cercles de feu sur les ventres des hyènes
Elle se tenait là, au centre du cauchemard
Une lame d'acier contre sa cuisse d'ivoire

Elle fit glisser
Son voile à ses pieds
Son corps resplendit
Baigné par la nuit

Sortis des tombes, les esprits échauffés
Venaient participer au festin macabre
Tandis que les loups et les chiens égarés
Tentaient de violer les statues de marbre
Soudain, sonnant l'heure du sacrifice
La prêtresse vint faire son office

Quand son poignard
Plongea dans mon coeur
II était trop tard
Pour comprendre l'horreur
De cette magie noire

© Christophe Hénocq


Don't forget to bookmark !

Un printemps violacé se presse à nos portes craintives,
Partir, rester ? ... La conjecture se perd dans l'alternative

Allons-nous continuer à poursuivre le bonheur en nos vices ?
Plaisir et douleur mélangés, il faut durer, se retenir,
Entretenir la tension pour ne pas qu'elle expire
Céder à la tentation quand nous ne serons plus en sévices

Don't forget to bookmark love and freedom in your favorites !

Ayant répandu notre sève pour que notre mémoire vive,
Que nous reste-t-il à semer sur nos terres natives ?

Cernés par la foule des dieux communs et les pétards mouillés
des bombes sexuelles astiquant les écrans surtaxés
des standards qui s'épuisent
Envoie 'Help' au 666 et

Don't forget to bookmark love and freedom in your favorites !
Don't forget to bookmark love and freedom in your favorites !

Parfois nous reviennent transies quelques lueurs tardives,
Qui se mêlent aux effluves des ruines de nos valeurs spéculatives

S'éloignent Sarah, Marie, Mehdi,... de moi ... , et tout se vide.
Échangerai humaine chaleur contre divines devises
Restera-t-il assez de sang froid pour nos écuelles avides ?
Ou faudra-t-il faire la peau de la banquise ?

Don't forget to bookmark love and freedom in your favorites !
Don't forget to bookmark love and freedom in your favorites !
Don't forget to bookmark love and freedom in your favorites !

© Christophe Hénocq


Ta bille des failles (V4)

Comédie dévoilée à l’insu des usages
Opéra révélé au balcon d’un corps sage
Sous le velours de la gamme en noir
Drôles de jeux de rôles, coulisses et boudoirs
S’insinue ton orgue asthmatique
Déroule ta bille en cette chambre lunatique !

Hyper dure déchirure, le fruit de mes entailles !
Aux confins du tréfonds, j’ai des failles qui … tressaillent !
Mon corps parchemin d’acier
Déguise un cœur trop ciselé
Que blessent vagues à l'âme
Aux rives aiguisées

Crime de baise majesté au délit nous accule
Assaillie éreintée l'ultime peine capitule
Portées aux nues nos lits et ratures
Empruntes d’élans soumis à censure
J’perds le corps tant nos pôles s’attirent
Tous ces coups sans permis nient qu’on s’en tire

Hyper dure déchirure, le fruit de mes entailles !
Aux confins du tréfonds, j’ai des failles qui … tressaillent !
Mon corps parchemin d’acier
Déguise un cœur trop ciselé
Que blessent vagues à l'âme
Aux rives aiguisées

Prendre les larmes et faire pleurer dans les shows mièvres ?
Rendre les âmes d’années emportées par ces fièvres ?
Poteaux roses dont les douleurs passent-elles ?
Quel si noueux chemin composent-elles ?
A la longue ta mâture me lasse
Tant va cruche à l’eau que l’ex-poire se casse

© Christophe Hénocq


Matamore

Hardi chevalier blanc servi sur le plateau
A battu la campagne, à la croisade des chemins
Culbuté les positions d’autres désirs à dessein
Vaincu leurs envies et maté les égos

Hautain chevalier blanc lauréat du tournoi
Courtisant mieux disant, à son tour courtisé
Par ses sujets sur un trône hissé
Acquis à cette riche aura conquise du nouveau roi

Imbu chevalier blanc, rompu de la reine
Me conquis par un siège qui désempare
D’entrée de jeu chassant mes idées noires
Je t’accueilli fourbu au sortir de l’arène

Mon chevalier de néon blanc au sceptre cathodique
La force en toi m’attire comme un amant
Qui pris en passant mon corps fendu fort peu défendant qui t’en prie, continue ton élan !
Vers mon désir d’y venir en cette époque épique

Mon époux vantard investi dans la place
Tirant la couverture, bouquet de chaînes à la main
Baise la mienne à ton aise, en dispose à ta main
Sur ce que pèse ton pèze, furtive j’ai fais main basse

Monsieur le premier fric, mon Achille au talon rehaussé
Ton coup s’avance dans mon camp, dira-t-on
Qu’en nos parties, ma peau lisse dame le pion,
À tes façons cavalières et ton vit débridé

Mon alléchant joystick que je flatte à loisir
Des remparts de la tour me suis emparée
Les cordons de ta bourse, en liquide j’ai délié
Aliénant à mes souhaits tes plus chers plaisirs

Le mords aux dents, affole encore tes ambitions
En corps à corps, maîtresse des brides et rênes
Je tiens en échec ce matamore dans sa reine
Ce gré à gré m’agréé, j’emporte tes érections

Sommets mondains, chic shows
Point G de nos Pinacles
Entrechoc des égos
Sur l’échiquier cynique
Avides désirs d’agios
Arme chimique, charme unique
Au sein de ton cénacle
Fait échec au macho

© Christophe Hénocq


La vie d'artiste

Enlaçant quelques vers délaissés
J’essuie quelques plaintes au parquet
En blouse de style arts ménagers
Pied à pied, j’œuvre à prix plancher

A un coup de fil tiens ma ligne
Des repas sages j’ai pris le pli
Et pèse ma croix pour qu’on me signe
Enfin acquittée au logis

En loge, je savonne des planches, le bruit cours que je bulle
Au vert, guimauve et fleur bleue, la sève bout dans mes artères
Sur scène, je me livre entière, c’est mon côté Joe Cocker
En ville, je lâche pas l’affaire, c’est mon côté Joe Pitbull

Quelqu’un m’a enfin découvert
Disant qu’il travaille à mon compte
Cet homme qui vit à livre ouvert
S’enflamme chaque fois que ma note monte

Ses adagios n’sont pas piano
Valeureux accord qui subsiste
Faire des heureux ou des euros
A quoi peut servir un artiste ?

En loge, je savonne des planches, le bruit cours que je bulle
Au vert, guimauve et fleur bleue, la sève bout dans mes artères
Sur scène, je me livre entière, c’est mon côté Joe Cocker
En ville, je lâche pas l’affaire, c’est mon côté Joe Pitbull

Assez d’escalades en corvées
En inter mi-temps d’art manger
J’ai le blues du jean usagé
Et des affaires à prix cassés

À l’écart des ces chattes bottées
Des sans –culottes et va-nu-pieds
Talent d’étalons concédé
Et cocottes en tube culbutées

En loge, je savonne des planches, le bruit cours que je bulle
Au vert, guimauve et fleur bleue, la sève bout dans mes artères
Sur scène, je me livre entière, c’est mon côté Joe Cocker
En ville, je lâche pas l’affaire, c’est mon côté Joe Pitbull

Du musée de mon âme usée
Encore et toujours m’amuser
Du baiser des muses abuser
L’art ou la matière remanier

Sincère, née nue, près de nul phare
Éclairer la presse en coulisse
Voler la vedette aux victoires
En piste luire sans faux artifice

En loge, je savonne des planches, le bruit cours que je bulle
Au vert, guimauve et fleur bleue, la sève bout dans mes artères
Sur scène, je me livre entière, c’est mon côté Joe Cocker
En ville, je lâche pas l’affaire, c’est mon côté Joe Pitbull

© Christophe Hénocq

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